Teulek

Architecture de terre Mousgoum

Œuvre 6 mai - 31 juillet 10:00 - 18:00

par Shannon VillemagneCité du design
Cour
3 rue Javelin Pagnon
42000 Saint-Étienne
Organisateurs
Cité du design - Esadse et Bâtir et Développer

Intervenants
Amélie Esséssé (architecte et présidente de l'association Bâtir et Développer) et Mohaman Haman (architecte et urbaniste)

Accès libre et gratuit


Une proposition de Bâtir et Développer

En présence d'Amélie Esséssé (architecte et présidente de l'association Bâtir et Développer) et Mohaman Haman (architecte et urbaniste). 

Le public de la Biennale participe, pendant 10 jours, du 6 au 15 mai, à la construction collective d’une architecture de terre, sous la directive d’Amélie Essessé. Cette œuvre restera présente jusqu'à la fin de la Biennale.

Teulek © ESASDE

Les Mousgoum sont connus pour leur architecture spécifique, le teulek, appelé aussi « case obus » (appellation d’André Gide, Voyage au Congo, 1926) . Cette typologie architecturale, dont la symbolique, liée à la cosmogonie de ce peuple, établit un lien sacré entre le ciel et la terre à travers la lumière zénithale, est une œuvre unique au monde.

Caractérisée par son plan en cercle parfait et en forme de cône galbé de terre, elle est également marquée par ses moulures verticales, système ingénieux qui sert d’échafaudage, d’évacuation d’eau et de contrefort. Il n’existe pas de fondation, d’armature ni de soutien. Sa coque est autoportante.

Pour construire le teulek, il faut tracer la circonférence de son habitation à l’aide d’un piquet et d’une ficelle. C’est la technique de la bauge ou de la « boule de terre » qui est utilisée, soit un procédé très proche de la poterie. Cet habitat est spacieux. Il n’existe qu’une seule porte en forme de grand bouclier guerrier et une ouverture zénithale, sorte de cheminée coiffée d’un capuchon de paille.

Certains de ces habitats sont reliés entre eux par un couloir étroit, parfois secret, passant d’une pièce à une autre. L’intérieur est peint et décoré par les femmes. On trouve également, dans certaines habitations, quelques mobiliers encastrés, notamment des niches.

Amélie ESSÉSSÉ est architecte DPLG, engagée pour la construction durable, et le développement local ainsi que de la conservation du patrimoine culturel en Afrique subsaharienne. Elle est spécialisée en éco-construction, notamment en terre. Passionnée et à l’écoute des usagers, elle travaille dans une démarche participative et avec une exigence de qualité. Elle est également l’auteure d’ouvrages pour la jeunesse, d’articles et de films documentaires sur le patrimoine culturel africain, disponibles à la boutique de la Biennale.

par Shannon VillemagneCité du design
Cour
3 rue Javelin Pagnon
42000 Saint-Étienne
Organisateurs
Cité du design - Esadse et Bâtir et Développer

Intervenants
Amélie Esséssé (architecte et présidente de l'association Bâtir et Développer) et Mohaman Haman (architecte et urbaniste)

Accès libre et gratuit

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