La question du patrimoine industriel, au cœur du projet muséal, est abordé de deux manières : la première avec une exposition interactive : Secrets de Fabriques, le patrimoine industriel s’expose !, la seconde avec l'exposition Sub-limis : l’héritage minier rechargé pour faire paysage autrement, sur une proposition des étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne.
Secrets de Fabriques, le patrimoine industriel s’expose ! pose le sujet de la patrimonialisation sous plusieurs aspects : le patrimoine perçu, étudié, en devenir, d’ici et d’ailleurs. Le public explore un autre territoire que le bassin stéphanois, où l’on voit que les manières « d’habiter » les friches industrielles s’organisent autour des mêmes notions, quelle que soit la zone géographique.
La seconde ciblée sur le territoire : Sub-limis : l’héritage minier rechargé pour faire paysage autrement, est une restitution de travaux d’étudiants en Licence et Master à l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne (Ensase) qui pensent, en actes, l’enjeu de l’héritage post-minier, bâti et non-bâti, face aux transitions de l’Anthropocène.
Dans un dialogue avec la patrimonialisation portée à Couriot depuis 30 ans, il s’agit de susciter des questionnements et des rencontres par une exploration des manières dont, sur le territoire post minier de Saint-Étienne, les problématiques, enjeux et « tremblements du monde » s’incarnent.
Entre la chute de l’Homme annoncée par l’Anthropocène et une possible ascension qu’il reste encore à réaliser, cette exposition se veut un moment en suspension nouant des dialogues entre « usages » et « symbolique » où l’héritage minier devient le terreau idéal pour fonder de nouveaux imaginaires et de nouvelles valeurs individuelles et communautaires. Interpelant la modernité à sa manière et par conséquent la société industrielle, cette exposition invite non seulement à reconnaitre certaines conséquences du projet moderne mais à reprendre les principes idéologiques qui l’ont fondé, à en déconstruire les présupposées anthropologiques, ontologiques, épistémologiques et politiques.
La biennale invite des architectes, sociologues, historiens, curateurs et designers à réfléchir ensembles aux enjeux liés à nos lieux de vie. Rendez-vous demain mercredi 13 avril et les 3 et 4 mai !
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