La question du patrimoine industriel, au cœur du projet muséal, est abordé de deux manières : la première avec une exposition interactive : Secrets de Fabriques, le patrimoine industriel s’expose !, la seconde avec l'exposition Sub-limis : l’héritage minier rechargé pour faire paysage autrement, sur une proposition des étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne.
Secrets de Fabriques, le patrimoine industriel s’expose ! pose le sujet de la patrimonialisation sous plusieurs aspects : le patrimoine perçu, étudié, en devenir, d’ici et d’ailleurs. Le public explore un autre territoire que le bassin stéphanois, où l’on voit que les manières « d’habiter » les friches industrielles s’organisent autour des mêmes notions, quelle que soit la zone géographique.
La seconde ciblée sur le territoire : Sub-limis : l’héritage minier rechargé pour faire paysage autrement, est une restitution de travaux d’étudiants en Licence et Master à l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne (Ensase) qui pensent, en actes, l’enjeu de l’héritage post-minier, bâti et non-bâti, face aux transitions de l’Anthropocène.
Dans un dialogue avec la patrimonialisation portée à Couriot depuis 30 ans, il s’agit de susciter des questionnements et des rencontres par une exploration des manières dont, sur le territoire post minier de Saint-Étienne, les problématiques, enjeux et « tremblements du monde » s’incarnent.
Entre la chute de l’Homme annoncée par l’Anthropocène et une possible ascension qu’il reste encore à réaliser, cette exposition se veut un moment en suspension nouant des dialogues entre « usages » et « symbolique » où l’héritage minier devient le terreau idéal pour fonder de nouveaux imaginaires et de nouvelles valeurs individuelles et communautaires. Interpelant la modernité à sa manière et par conséquent la société industrielle, cette exposition invite non seulement à reconnaitre certaines conséquences du projet moderne mais à reprendre les principes idéologiques qui l’ont fondé, à en déconstruire les présupposées anthropologiques, ontologiques, épistémologiques et politiques.
Nous sommes trois commissaires, trois chercheuses : Penny Sparke, Jana Scholze et Catharine Rossi. Nous travaillons pour la Kingston University à Londres. La pandémie de Covid a mis en évidence les défis urgents que le design doit relever en matière d’habitat. Pour citer ceux...
citedudesign.comL’école dans la rueBanc d’essai : étudiants et anciens de l’Esadse investissent la villeElle est arrivée : la nouvelle promotion « banc d'essai » est en place dans la ville de Saint-Étienne ! Depuis 2015, designers, entreprises, artistes, urbanistes, proposent aux habitants du mobilier urbain « à tester » grandeur nature. Les structures préférées des Stéphanois...
citedudesign.comHabiter : regards croisésLa Biennale invite des architectes, sociologues, historiens, curateurs et designers à réfléchir ensembles aux enjeux liés à nos lieux de vieLa biennale invite des architectes, sociologues, historiens, curateurs et designers à réfléchir ensembles aux enjeux liés à nos lieux de vie. Rendez-vous demain mercredi 13 avril et les 3 et 4 mai !
citedudesign.comPhotographier le designChoisir l’essentiel : un point de vue sur l’histoire du design au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne MétropoleEscale au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne Métrople (Mamc+), pour « choisir l’essentiel » dans l’exposition en cours Déjà-vu. Le design dans notre quotidien. Les portes des musées ré-ouvrent enfin et l’Avant-Biennale peut s’élancer, à la recherche de choix...